mardi 3 décembre 2013

Nouveaux liens

J'ai rajouté quelques liens à côté -------->>>>

Je vous mets en lien dans l'article le post qui m'a fait les découvrir. Et dans le menu à gauche l'adresse générale des sites.
Trois blogs drôles (on en a bien besoin). 
Femme sweet femme où l'irrévérencieuse Ginie nous raconte des trucs sur un ton plutôt grossier qui me fait mourir de rire. Elle affronte notamment les spameurs africains avec un talent fou. J'en lis des passages entiers à Greg et on se marre. Ça n'est pas tout le temps gai non plus, les blogs rapprochent des inconnus qui partagent leurs joies et leurs peines.
La Petite Pastèque, qui prolonge mon fou rire de Starbuck en racontant tout et rien avec une formulation à pleurer de rire. Ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé et ça fait du bien en cette période de "morosité" comme c'est la mode de dire aux infos.
Et La vie d'Etudiant, blog bd de talent sur des sujets de société, entre autres. Ça râle sur la bêtise profonde des gens et des médias, tout à fait mon délire du moment.

Bonne lecture

lundi 2 décembre 2013

Le temps de l'évasion

J'ai complètement zappé les deux derniers films vus au ciné pour le blog..
Du coup, comme c'est un peu loin, je fais court. Evasion. J'y suis allée pour Schwarzy. Je ne suis pas forcément  fan de ses films d'action, de lui j'aime trois films. Jumeaux, Last Action Hero et Terminator 2. Du coup il est quand même un sacré argument pour moi dans un casting. Alors que je n'aime pas Stallone, et Evasion me le confirme. Du coup j'ai accroché moyen le film, en plus j'étais crevée et j'ai dormi à la fin. Greg m'ayant du coup raconté ce que j'ai loupé, je dois dire que je regrette d'avoir dormi, parce que la fin m'aurait beaucoup plu! Donc bon film, mais après coup ^^
Ce que je reproche aussi c'est qu'ils aient éteint Sam Neil. J'adore Sam Neil et j'aime surtout cette lueur de malice qu'il a dans les yeux. Et dans Evasion j'ai passé une heure à me demander si c'était lui ou pas, parce qu'il lui ressemble, mais il n'a pas cette fameuse lueur. Et pourtant c'était lui. En rentrant je me suis vengée et j'ai regardé Jurassic Park 1 et 3.
Un bon point, ils ont mis Jim Caviezel, qui est un acteur sublime et qu'on ne voit jamais. Merci.

Autre film, absolument pas dans le même esprit, je suis allée voir Il était Temps. La bande annonce m'avait plu, et le film est beaucoup plus riche que ce que la ba promettait. Bon point. J'aime les ba mensongères. C'est un film comique, romantique, dramatique. Un film sur la vie en général, sur les petits bonheurs à savourer qui la composent. Le tout avec des acteurs glamours, dans des intérieurs trop beaux. Et avec des délires de couple qui sonnent juste. Le côté fantastique est quasiment allant de soi, et c'est un petit moment de bonheur. J'aurais adoré le voir en vo, hélas. Je n'en dis pas plus, mais il finira dans mes DVD pour sûr. J'aurais choisi une autre affiche cependant.

dimanche 1 décembre 2013

Efforts et réconfort

Wow, deux semaines sans bloguer. Et comme à chaque pause, ça correspond à une intense tranche de vie. On aurait pu croire que quitter le job me laisse plus de temps; et bien non. Je n'arrête pas de courir, mais c'est pour la bonne cause. En administratif, il faut gérer le départ de l'appart, avec la paperasse que ça entraîne, les résiliations de contrat, d'abonnements, prendre de nouveaux contrats, etc.. en plus l'agence m'a propulsée agent immobilier sur le terrain. J'ai dû faire 4 fois la promo de mon palace en deux jours. Au départ j'étais plutôt honnête mais comme je le rend une semaine avant la fin de mon préavis, j'y gagne s'il est loué dans ce laps de temps.. on me rendrait quelques piécettes. Bonne chance au prochain locataire. Bienvenue dans le monde du proprio qui croit qu'il est bricoleur et qu'en fait il l'est pas.
Bref, tout ça en faisant des cartons, en triant son bazar ses affaires.
Du coup je fais du camping.
Et j'aime pas trop ça le camping. Mais c'est pour la bonne cause. Bientôt installée dans appart chaud et bien isolé. J'aurais un humain à qui parler, un humain avec qui manger. Je ne parlerai plus avec la radio. C'est lui qui ira voir quand il y aura un bruit qui fait peur. Et on fera les sorties à deux!!

Savane fait les cartons
Ce faisant j'ai trouvé bonne idée d'aller voir des amis Suisses pas vus depuis 5 ans. Lyon étant à côté, j'avais envie de profiter de la proximité une dernière fois. J'ai donc tout laissé en plan dans l'appart pour des contrées enneigées. Passé un super week end avec un ancien pote du lycée, le seul rescapé, et sa famille. Là on a fait balades dans la neige, jeux de construction, raclette, croques monsieur et tout ce qui se mange avec du fromage.




De retour j'ai fait trois ou quatre cartons, et Greg est arrivé pour un nouveau départ chez Mickey cette fois! Depuis le temps qu'on rêvait d'aller voir Mickey à Noël! Nous y sommes allés avec ses parents qui se sont autant régalés que nous. On s'y éclate toujours autant, on a de nouveau 6 ans, et c'est toujours la larme à l'oeil que j'en pars. J'ai sélectionné une photo mais on est revenus avec 2178 fichiers, vu que Greg est depuis peu photographe lui aussi. Autant dire que j'ai du scrap sur la planche.


Et déjà de retour (ça passe trop vite) pour faire encore des cartons, des visites, profiter des amis d'ici, visiter les trucs qu'on n'a jamais fait, puis un week end de fête des Lumières à Lyon. Probablement les dernières. On va encore faire fondre les cartes sd des appareils. Donc la semaine prochaine promet d'être chargée ainsi que celle qui suivra.

lundi 18 novembre 2013

Les joies de Pole Emploi #1

Ça y est je viens de mettre un orteil dans le bain des joyeux chercheurs d'emploi, et je dois dire que je m'attendais à ce que ça soit folklo, mais pas aussi rapidement!


Il a déjà fallu que j'attende une semaine d'avoir mes papiers du travail, mais ça je m'y attendais. Et oui, car on a un système bizarre où quand on prévient l'inspection du travail, il faut le faire en respectant 15 jours calendaires, à quoi s'ajoutent le voyage du recommandé +1 jour, ensuite ils ont 3 semaines de jours ouvrables, donc -3 samedi, -3 dimanche, je retiens 7 ou 8 dans le doute, pour répondre.. OU PAS. Je l'ai expliqué 15 fois à mon patron! Donc bien entendu tu as fait une lettre recommandée à ton patron, qui a fait une lettre recommandée à l'inspection du travail (dans les délais IMPARTIS). Note pour plus tard, les lettres recommandées mettent plus de temps que les lettres normales pour arriver. J'ai constaté ça. C'est plus le délai des timbres verts qui s'applique que celui des rouges.
A 5€ la lettre ça fait mal!
Mais l'inspection du travail a une politique de réponse assez surprenante:
"si on répond non, c'est non. Si on ne répond pas, c'est oui".

Regardez moi dans les yeux et dites moi sans trembler que vous avez confiance en La Poste! Voilà.. on s'est compris. Pour moi, un oui qui n'arrive pas, c'est peut être un non qui s'est perdu. Voilà pourquoi j'attends d'avoir au moins les papiers du boulot, à défaut de l'inspection du travail, pour être sûre que c'est ok.

Ensuite, on peut s'inscrire en ligne, c'est moderne. Moi ça fait 10 ans que je n'ai pas cherché de boulot, et il y a 10 ans internet n'était pas aussi ancré dans la vie courante; pour dire que même les portables ne l'étaient pas! Les gens ne voulaient même pas qu'on donne de numéro de portable, c'était trop cher à appeler, souvenez-vous.


Inscription en ligne.
Il a fallu entre autres renseigner tous les arrêts maladie sur les 4 dernières années... Moi je dis merci le scrap, car j'ai pour ce faire des agendas où je note tout ce qu'il se passe, pour retrouver les dates quand je scraperais tout ça dans deux ans. Bien entendu le temps de tout retrouver, le site m'avait déloguée et perdu tout ce que je venais d'écrire avant.
Bref, après avoir fait de l'archéologie dans les papiers, inscription finie.
Le site propose d'enregistrer et d'imprimer toi même les jolis papiers pour amener quand tu iras à ton rendez vous. Ce serait si bête que le conseiller retrouve ton dossier dans son ordinateur quand tu iras. Donc non, l'inscription en ligne c'était pas pour épargner les arbres. C'était pour épargner le conseiller ^^
Et quand j'enregistre le PDF ça me dit:


Ô combien rassurant! Heureusement Greg n'étant pas loin, il gère tout ça avec son flegme habituel. "Enregistre".

Et là c'est le drame:


Gros doute quand au fait que l'inscription soit finie là.

Greg me dit, ferme et relance, tu verras bien.
Je ferme:

Un erreur?

Mais en le refaisant, c'est bon. Je savais que ça serait marrant à faire. Je crois que je vais faire un tag exprès Pôle Emploi, pour raconter les péripéties.

J'étais super motivée ce matin, ça m'a stressée pour la journée. Et en cherchant un peu, on est vachement rassurés.

samedi 16 novembre 2013

La Stratégie Ender

Sur les conseils d'une amie sur son blog, j'ai lu La Stratégie Ender avant de le voir au cinéma. Je n'ai pas lu beaucoup de livres de sf dans ma vie et celui-ci ne ressemble pas aux autres. 
J'ai adoré. Étonnant comme je me suis attachée à ce gamin de pourtant 6 ans qui fait des études militaires stratégiques (tout ce qui me barbe en vrai gamin/stratégie/guerre). Mais c'est déjà très bien écrit. Ensuite c'est extrêmement prenant. C'est aussi incroyablement visionnaire pour quelque chose qui a été écrit en 1977, l'auteur a inventé les tablettes et internet et les forums (avec les pseudos, les pare feu etc etc). L'histoire est très bien construite, pose des questions fondamentales sur l'humanité, le contrôle des naissances, la sélection génétique. J'étais impatiente de voir le film et de voir comment ils allaient faire tenir tout ça en deux heures.
J'en suis ressortie assez déçue. Là où le livre s'écoule sur 5 ans, on dirait qu'il s'est passé 3 mois dans le film. Ensuite ils ont voulu faire de Ender un mec cool qui se fait des potes dès le début, alors que précisément, la volonté de l'école est de l'isoler en permanence pour que jamais il n'ait le sentiment qu'il puisse pouvoir demander de l'aide. A chaque fois qu'il tisse des liens, on les arrache, on l'éloigne, on le redescend, on l'exclut. Le livre entier c'est injustices sur injustices. Là on a eu une ellipse de fou sur le traitement oh combien révoltant dont il fait l'objet et l'épuisement physique et mental qu'on lui inflige. Même le fait que quitter sa famille implique qu'ils deviendront des étrangers car il aura sa prochaine perm dans 6 ans, dans le meilleur des cas, on ne le sait pas. Dès le départ on lui demande l'impossible. C'est trop vite expédié. On ne voit pas les vidéos que toute la planète est obligée de revoir régulièrement pour se souvenir de la guerre, la belle propagande, on ne voit pas à quel point ce souvenir habite tout le monde. On ne voit pas qu'il est un paria jute parce qu'il est un troisième enfant, et qu'il est le seul dans ce cas là à cause du contrôle des naissances. D'où le nom même Ender.


Ils ont plutôt bien choisi l'acteur, mais il est trop grand. On ne voit pas qu'il est plus jeune que tout le monde en permanence. Enfin comment ont ils fait pour prendre un Bonzo plus petit que lui alors que plus vieux? En même temps il a un sacrée tête de con, je l'avais vu passer dans The Middle, et c'était déjà pas l'amour fou. A aucun moment on ne se rend compte que c'est un gosse précoce et ça jouait pourtant beaucoup dans le traitement de ce pauvre gamin qui n'a sa place nulle part ni sur la planète, ni dans sa famille, ni à l'école.
J'en raconte pas plus, il y avait de bons moments quand même, notamment sur la salle d'entraînement. J'aurais même voulu voir plus de matches. On ne voit même pas l'astuce de se congeler les jambes soi-même pour embêter l'ennemi.
Bref. J'en reste au livre.
Ceci étant dit j'aime toujours autant Asa Butterfield, l'acteur qui fait le gosse.

vendredi 15 novembre 2013

Thor 2

Tout le monde m'avait dit du bien de Thor 2. Sachant que c'est Loki que j'aime on m'avait aussi confirmé qu'on le voyait pas mal pendant le film. Très bon argument. Du premier Thor je n'ai dû aimer que Loki. Je détestais Asgard, j'aimais pas des masses Thor, et les créatures géantes. Genre l'espèce de robot à la fin. Là j'y allais avec un peu d'appréhension. Au final, je ne sais quoi en penser. J'ai pas trouvé ça terrible. Force est d'avouer que Thor doit être celui que j'aime le moins des Avengers alors que normalement j'aurais dû l'aimer plus que ça. Mais je trouve que ça manque de magie. C'est la mythologie nordique, et il n'y a rien de viking dans tout ça. Au moins Asgard est un peu mieux; il y a de la végétation, de la vie, de grandes coupes de feu. On voit Sif avec de la fourrure. Les éléments vikings sont légers. Si, des bas reliefs sur les colonnes, enfin les deux qui doivent rester debout. Mais le bifrost est toujours aussi horrible et bien que je n'ai rien contre la parité de couleur, le fait que le gardien soit black ça me dérange un peu. Ils devraient tous être chevelus et blonds nom d'un chien!! C'est des vikings!
Enfin passons. L'histoire m'est un peu passée au dessus aussi. Les elfes noirs qui sont blancs. Qui ressemblent à des robots mangas ou je sais pas quoi. J'ai eu du mal une fois de plus. Ils ont des vaisseaux spatiaux. On est dans Warhammer 40000 en fait. Donc on a des dieux nordiques avec des elfes et zéro magie. Le méchant m'a fortement déplu. Il est plus laid que méchant, et puis j'en ai ma claque de ces bonshommes qui veulent tout détruire. Pourquoi? Au moins Azraël dans Dogma avait une excellente raison de démolir l'existence. Là, j'ai pas compris.
Même pas je m'étends sur la pseudo clique de scientifiques. J'ai pourtant trouvé magnifique la scène avec le camion (oui c'est précisément parce que c'est un camion, et oui dès que ça des phares j'aime ça); ça m'a fait penser à un passage de Animatrix où des gamins découvrent une zone de lévitation.
Du coup heureusement que Loki nous fait trois sourires et quelques jolies répliques.
Il y a un passage que j'ai aimé ceci dit, magique, nordique et touchant. Ce sont les funérailles viking. Bien que le personnage concerné ne m'émeuve pas plus que ça, j'ai trouvé ça très beau. Probablement le passage que j'ai préféré. Avec celui à la fin du générique, car justement dans le film je me suis demandé ce qu'il allait devenir, le truc.
Enfin voilà, passablement pas emballée par Thor.

jeudi 14 novembre 2013

N'étrangle pas ton prochain

Hier je me suis retrouvée dans un quiproquo car une fois de plus nous ne parlons pas la même langue avec les gens. J'ignore pourquoi, j'imputais ça à Lyon, mais quand on dit aux gens vendredi prochain, ils comprennent vendredi de la semaine prochaine. Pourtant si je dis la semaine prochaine, ça veut dire la semaine prochaine. Pas dans deux semaines. Si je dis je suis le prochain, ça veut dire que le prochain c'est moi, pas dans deux personnes. De plus nous avons l'expression vendredi en 8 qui veut bien dire que là, c'est pas ce vendredi, c'est celui d'après.

Ça m'a tuée parce que hier j'ai été reprise par quelqu'un qui venait de dire pas plus tard que 5 minutes avant "trois entrées, trois plats principals et trois desserts".
Ça me fait un tout petit peu mal ** *** de me faire donner des leçons de français dans ces cas-là.

N'ayant pas voulu polémiquer, je me suis remise en question (oui je doute beaucoup, j'ai pas confiance en moi et j'aime pas la mauvaise foi.. quand j'ai tort, je viens même m'excuser des fois. Par conséquent avant de chercher la bagarre, je vérifie.)

Mais voilà, source Wiki:




Du latin proximus, "le plus proche".

De plus, une réponse de l'académie Française trouvée sur un forum:
 
Monsieur, 
 
        Prochain qualifiera un événement qui est près de se produire, qui doit avoir lieu au moment le plus proche de celui qui nous voit prendre la parole. Attention cependant à l'antéposition de l'adjectif : antéposé, prochain peut en effet qualifier un événement qui entre dans une succession et n'est pas nécessairement proche dans le temps. Si vous dites Aujourd'hui, mardi 6 février, je vous donne rendez-vous jeudi prochain, il s'agira du jeudi 8 février, sans aucun doute possible. Mais, si vous dites, Aujourd'hui, mardi 6 février, j'espère vous revoir un prochain jeudi, les jeudi 8, 15, 22, 29, etc. sont envisageables. 
 
         
 
        Lorsque vous précisez jeudi prochain, il s'agit moins d'un pléonasme que d'une figure rhétorique d'insistance : soit vous insistez sur l'urgence de la date ; soit vous précisez "prochain" pour que vos interlocuteurs n'oublient pas cette date et que toute ambiguïté soit levée ; soit, encore, vous vous réjouissez de retrouver ces derniers, et vous le leur faites sentir.
 

Voilà voilà.

Retraite

Ça y est, ça fait une semaine que je suis à la retraite.. enfin que j'ai quitté mon boulot. Je me suis octroyée deux jours tranquilles pendant lesquels le chat, ne comprenant pas pourquoi je ne vais pas bosser, me réveille à 7h du mat. Mais il va falloir faire les multiples démarches qu'entraînent une perte d'emploi ET un déménagement. Ça va y aller, les courriers en recommandé, les cartons, les lettres, les coups de fil et les rendez vous.
Je fais comme si de rien n'était, là, mais je suis découragée d'avance, j'essaie de ne pas y penser. 
Il faut que je me fasse un planning, parce que je voulais mettre ce temps à profit pour scraper comme une dingue et coudre des décos de Noël, et en fait, mis bout à bout, je n'ai que très peu de temps libre avant mon départ, que je ferais mieux de mettre à profit des cartons.


Dans la foulée je m'interroge sur le blog. Mine de rien il sera peut être plus utile maintenant vu que je ne verrais plus personne. Tout ces changements font que j'ai des choses qui me travaillent, des choses dont j'ai hésité à parler ici, mais qui en fait sont plutôt persos. Mais j'ai besoin de mettre les choses à plat avant de partir. De faire un gros reset et table rase. Je me dis que si j'écris les choses elles sortiront de ma tête, comme Dumbledore avec la pensine. Parce que je retourne à un endroit où se sont passées des choses qui me pourrissent la vie. Et j'ai pas envie de les ramener dans mes bagages.


Déjà que j'ai toujours du mal à légitimer l'idée de blog.. On a un support sans frontière aucune, qui devrait servir à de nobles choses, et quand je vois certaines choses sur internet, ça me désole et parfois je me dis que raconter ma petite vie contribue à tout ce n'importe quoi.

Internet aurait pu, aurait dû, être une plateforme de communication pour que les humains se connaissent, pour que les idées trouvent écho, pour que les choses aillent mieux dans le monde. Au lieu de ça je suis parfois catastrophée de ce qu'on peut voir sur le net. Ce qui semble important aux gens de dire. Et je me dis que donner la parole à tout le monde finalement ça ne fait pas aimer plus l'humanité. Sans compter les mythos.. de temps en temps on tombe sur une blogueuse qui vous écrase avec sa vie parfaite. J'avais connu une fille comme ça. C'est encore plus malhonnête et ça a le don de m'horripiler!

En ce moment j'ai la haine contre les journalistes. Pardon mais ils sont tellement cons parfois. En ce moment on dirait qu'ils ne travaillent pas. Ils disent tous la même chose. Sur les sites d'infos, les articles sont les mêmes au mot près. Il n'y a plus d’investigation, les journalistes se contentent de dire les choses sans les vérifier, sans les approfondir, rien. Il y a un mois ou deux sur BFM.. ils parlaient des dangers de la fracturation hydraulique, pour extraire les gaz de schiste. Et ces gros nuls, n'ont trouvé à dire au sujet des points négatifs "que ça utilise beaucoup d'eau" et qu'on va en manquer. C'est pas croyable d'être neuneu à ce point. Oui ça utilise beaucoup d'eau, qui est mélangée à des produits chimiques, qui vont s'infiltrer dans les sols, qui vont polluer les nappes phréatiques, qui vont démolir tout l'écosystème ET nos ressources avec. Mais non "ça utilise beaucoup d'eau".
Et encore, la plupart du temps ils reprennent des choses vues sur internet. Ça dénote de la jeunesse de la chaîne d'ailleurs, parce que parfois ils vont vous parler d'un phénomène qu'on connaît depuis 10 ans. Sisi, Betty a vu des journalistes récemment s'étonner de l'existence des smiley. Ils venaient de les découvrir!! Enfin, ceci étant dit, ça me choque de voir à la fin de JT des vidéos youtube. Comme la reprise des gens bourrés qui ont kidnappé un lama. Ils ont que ça à raconter les JT?? Ils encouragent la connerie en la diffusant et en donnant à des types une notoriété qui va encourager tous les poivrots à faire les trucs les plus cons juste pour qu'on parle d'eux. C'est honteux.


Ces derniers mois j'ai été atterrée par le gratuit Direct Lyon plus. Que j'aimais beaucoup avant, mais ça a bien changé. Je n'ai pas voulu garder tous les articles caractéristiques parce que ça m'énervait, mais ils sont consternants. Il y a des mois de ça ils ont fait un article disant en gros "Seul 1 français sur 10 est capable de reconnaître les symptômes d'un AVC selon l'institut de sondage trucbidule". Et voilà.. et en profiter pour renseigner les 9 autres?? Non? Ben non, ils nous ont informés qu'on ne savait pas une chose. Et que c'était bête hein, parce que si on les savait on pourrait sauver des vies. Mais non.
Regardez dans le même sujet, ils titrent "Les AVC touchent de plus en plus les jeunes". Et quand on lit, la tranche "jeunes" ce sont les 25-64 ans. Punaise, ça c'est de la méga fourchette!! Ya limite trois générations dedans!! 


Et je vous passe les fautes qui changent le sens des phrases ou les phrases incompréhensibles tant elles sont mal construites. Mais c'est bien, voyez à l'heure où je vous raconte ça il y a une polémique pour un journal qui a comparé Taubira deux fois à un singe dans la même phrase. Et ça se prétend journaliste.

En ce moment je subis "la Crise" mais au sens symbolique du mot. Je ressens en fait du Chute Libre, le film avec Michael Douglas. Un ras le bol général, surtout un manque total de confiance en tout ce qui est information et politique. Je ne suis pas dupe, et leurs méthodes sont de plus en plus grossières. On pointe du doigt vers un truc absolument sans intérêt (exemple: "les footballeurs vont faire grève parce qu'ils ne veulent pas payer encore plus d'impôts") pour nous enfumer. On vit dans un gigantesque écran de fumée.

Ce qui fait que la morosité dont souffre les français, c'est un brouillard crée par les médias et les hommes politiques, quel que soit le parti.

Ça fait 9 mois que je n'ai pas la télé. C'est génial. Quand je suis allée chez Greg, on a regardé un film enregistré à la télé. J'ai été choquée à la première coupure pub, parce que ça fait 9 mois que je n'ai pas été coupée dans un film. Et ça, ça n'a pas de prix.

Tout ça pour dire que j'ai quitté mon taf, que je vais quitter ce qui est ma ville depuis 13 ans, pour retourner d'où je viens, et que je ne suis pas très optimiste vis à vis du monde. Et que je crois que se recréer une bulle avec Greg, ça va faire du bien.

mercredi 13 novembre 2013

L'Extravagant Voyage du Jeune et Prodigieux T.S. Spivet

Voilà bien un titre à rallonge. Bien que je ne me considère pas comme fan de Jean Pierre Jeunet, loin de là, il me semble que j'ai aimé tous ses films. A part le Long Dimanche de Fiançailles que je n'ai pas vu, j'ai aimé tous ses longs métrages. Je n'ai pas crié au génie pour Amélie Poulain parce qu'on l'avait tellement survendu, comme on sait si bien le faire par chez nous.. on prend un film français, on l'encense, c'est le plus fantastique du monde. Evidemment qu'on est forcément déçu après tout ce battage. C'est pour ça qu'avec Greg on n'a jamais vu Intouchable. Et aussi parce que Papa m'a dit que ça ne l'avait pas du tout fait rire, bien au contraire. Bref.

Un Jean Pierre Jeunet, ça part plutôt bien.

Dès les premières images du film je suis tombée amoureuse. Parce que l'action commence dans le Montana et que j'adore le Montana. A cause de l'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux. Je n'ai aucun souvenir du film à part que je me suis extasiée sur les paysages de bout en bout. Tu m'étonnes qu'on en tombe amoureuse.


Comme à chaque fois ses films sont une galerie de personnages délirants, et souvent avec une vraie gueule. Mais ici ça ne confine pas au fantastique, même si la mère scientifique qui capture les papillons de nuit avec un grand filet a quelque chose d'irréel.


C'est l'histoire d'un petit garçon, fils d'un vrai cow boy et d'une entomologiste, qui tient plus de sa mère par son attrait pour les sciences, que de son père qui ne reconnaît que son frangin, petit cow boy en devenir. Le tout avec une sœur qui rêve de devenir une star et qui a le sens du mélodrame. Ainsi toutes ces personnalités sont regroupées dans un ranch magnifique, dans un décor à couper le souffle. Et on suit la fugue du jeune Spivet parti chercher un prix scientifique à Washington.


Au final je ne me suis pas particulièrement attachée à ce garçon, qui joue pourtant très bien, mais dont les motivations m'ont un peu échappées. D'autant que la fugue était moins épique que ce à quoi je m'attendais. J'ai nettement préféré l'esthétique du film, sa musique, ses images. Les gags aussi. Bien que ça soit une comédie dramatique, on rigole.


Et c'est l'un des films en 3D dont je me souviendrai. Les images du linge qui sèche sont magnifiques! Ça peut paraître bête, mais finalement la 3D sur des éléments du quotidien, c'est très beau. Pas besoin d'avoir des éclats de verre dans les yeux, ou des projectiles pour faire l'effet.

Au final, un joli voyage que je ne regrette pas d'avoir fait.

Et qui m'a fait relativiser mon départ dans le sud. Après tout si j'aime les grandes plaines désertiques américaines, je ne devrais pas être si effrayée de retourner dans les bleds paumés du Vaucluse. Le Montana n'a rien à envier à notre hameau de 400 habitants, non? C'est pas grandiose pareil, mais l'air de rien, l'essentiel s'y trouve.

lundi 28 octobre 2013

9 mois ferme

Arh, un Dupontel! Un beau jour des années 90 j'ai vu Bernie. Et j'ai été traumatisée. Et depuis j'ai un réflexe de Pavlov. Dupontel= traumatisme. C'est injuste en plus parce que dans Bernie c'est Roland Blanche qui m'a traumatisée. Dans les années 2000 j'ai vu Monique. J'ai pas eu peur de Dupontel, mais il a été définitivement relégué au rang des acteurs dont je me méfie. Malgré tout j'ai un certain attachement pour lui, parce que je le trouve touchant, mais je sélectionne à mort. Il n'est pas encore dans la catégorie de ceux que j'aimerai pas croiser la nuit, (à savoir Benoît Poelvoorde, Michel Muller, et toute la clique du 20h20.. ouais les Belges qui font de l'humour noir en résumé.)
Donc, un Dupontel par décennie, c'était ok pour 9 Mois Ferme. Je dois dire que la bande annonce était bien foutue (pour une fois que je ne dis pas du mal des bandannoncistes et que je ne souhaite pas les étrangler moi-même).
C'est un film amusant, plutôt léger qui baigne dans une atmosphère qui rappelle un peu Jean-Pierre Jeunet.. à savoir un Paris intemporel, avec des couleurs bizarres, une impression de village dans la ville, des repères effacés. Pas de Tour Eiffel, des plaques d'immatriculation trafiquées, des chaînes de télé trafiquées. On y suit une juge qui fait un déni de grossesse (thème cher à mon cœur niveau traumatisme ça aussi!! Un truc pareil ça devrait pas exister, moi j'en tremble!) Et un cambrioleur qui bouffe les yeux des gens. Tu m'étonnes que ça soit Dupontel!
Le tout est servi dans une comédie avec de très bons moments; tous les moments avec Sandrine Kiberlain, les journaux télé (dans lesquels Dujardin est à mourir de rire; autant je suis pas fan de ce type, autant les expressions qu'il arrive à faire sont incroyablement drôles! Et si on fait abstraction de Dujardin (et c'est dommage) il y a des tas de conneries pendant les JT, ça mérite des arrêts sur image!) et la plupart des têtes à têtes Dupontel-Kiberlain sont excellents. J'ai nettement moins apprécié les autres membres du tribunal. Qui font un peu farce.
Chose très étonnante, il n'y a quasiment pas de scénario. Pour ceux qui ont vu la bande annonce, le film n'est guère plus étoffé. J'ai été très étonnée par le dénouement, là où je pensais que ça serait super compliqué, rocambolesque  avec des quiproquos etc.. rien. Plaf! la fin. Étrange.

Malgré tout il y a quelques pépites dans le film, qui font que j'ai passé un plutôt bon moment.
See you dans les années 20 Dupontel.

Gravity

Ça va être très difficile d'en parler sans trop en dire. Et même de mettre des photos. J'ai essayé de le voir sans savoir de quoi il retournait à l'avance, malheureusement j'ai croisé par mégarde deux lignes d'un résumé quelconque et la surprise était un peu grillée. Ceci étant, ça ne m'a pas gâché le film. Parce que le début de l'intrigue arrive très vite. C'est toute la suite qui est captivante.
Bien que ça soit un film sur l'espace et l'infini, c'est un film claustrophobique. Ça me le fait d'habitude dans les films de sous-marins. C'est bien simple, j'ai eu l'impression de ne pas respirer tout du long, j'ai eu les mains jointes en prière tout le long, je me suis retenue de pleurer tout le long, à un moment j'ai même craqué. C'est de l'acharnement pur et simple.
De grands thèmes qui me sont chers sont abordés comme le but de la vie, la question de la volonté de vivre, de survivre pourquoi? (avec Greg on a à chaque fois des débats passionnés sur nos visions opposées de la nécessité de survivre.)
Le film dérape un tout petit peu dans le sentimentalisme avec notamment l'évocation du passé. Au départ j'ai trouvé ça inutile, parce que c'est filmé de telle sorte qu'on est embarqués avec eux, on vit comme eux, on voit ce qu'ils voient, on entend ce qu'ils entendent.. on le vit ce film, à fond dedans; pas besoin d'en rajouter une couche de violons. Après avoir digéré le film, je pense finalement que c'était nécessaire. Greg avait vu En Territoire des Loups sans moi, et m'avait parlé de ce mec qui avait tout perdu dans la vie et qui malgré tout luttait pour sa survie contre les loups. Pourquoi? j'avais demandé. C'est là toute la question.
Après la musique. Bien qu'elle soit très bien, au tout début ils évoquent le silence, et Sandra Bullock en parle aussi à un moment. Et lors de LA grande scène, j'aurais aimé qu'il n'y ait pas de musique. J'aurais aimé la vivre dans l'espace, à la rigueur avec seulement les bruits internes à la combinaison. J'aurais aimé avoir une télécommande aussi pour la revoir plusieurs fois d'affilée cette scène, tellement elle est incroyable et tellement on n'a pas le temps de tout voir. Très probable que je retourne voir le film. Juste pour ce passage. Je me le regarderais en boucle si je pouvais. Quand on aura le bluray on pourra.
Ce film est techniquement probablement le meilleur que j'ai vu. A chaud je n'en trouve pas d'autre. Il est absolument magnifique visuellement et pour une fois j'aimerai voir le making off parce que je ne comprend pas comment c'est fait. J'ai l'impression que tout ce qui a été fait est impossible.
Je ne le compare pas à 2001 ou à Moon, parce que je trouve que c'est trop différent. C'est un film sur la solitude infinie, oui, mais là, la notion de "coupé du monde" est encore plus flagrante je trouve. En plus il n'y a pas cette atmosphère de lenteur, de ralenti, de contemplation. C'est quand même plus punchy ici. Dans les autres il reste une notion de dialogue même si ça n'est plus humain. C'est là aussi une partie de la beauté du film. Les humains dans l'espace, sont ils toujours des humains? Papa m'avait dit que dès lors qu'on est dans l'espace on devient un extra-terrestre. Doivent ils réagir comme sur Terre? Est ce que le questionnement n'est pas infiniment plus spirituel. Est ce que de là on n'accepte pas plus facilement la fatalité? Après tout, on parle d'aller au ciel. Une fois qu'on y est, est ce qu'on a encore quelque chose à accomplir? Ils n'en parlent pas (trop), mais est ce que l'humanité nous manque, honnêtement, une fois qu'on est là-haut. Je me projette, pour ne pas parler du film, mais dans le Grand Bleu, je me souviens petite avoir été surprise que ce type préfère aller au fond de la mer. Aujourd'hui je peux comprendre. J'ai trouvé le film captivant, magnifique.
Ça m'a rappelé un passage qui m'avait rendu super triste dans Tintin on a marché sur la Lune. C'est con hein, mais ça a ravivé des questions qui remontent à l'enfance.
C'est une grande claque. Je me demande ce que les cosmonautes en pensent.

vendredi 25 octobre 2013

Ni !

La semaine dernière, dans le cadre du festival lumière, je suis allée avec un ami et des amis à lui, à la Nuit des Monty Pythons. C'était de 21h à 6h du mat, petit dej inclus, (et couchette pour ceux qui tiennent pas). Honnêtement on ne pensait pas rester très longtemps. Déjà nous y sommes allés en voiture, ce qui permet la souplesse, vu qu'ici, quand bien même on est deux ou troisième plus grande ville du pays, on se transforme en citrouille à minuit devant les grilles fermées du métro.
Les amis avaient prévu plein de trucs à boire et à manger pour tenir. Pour ma part, le téléphone arabe ayant mal fonctionné, je n'ai quasiment rien pris. En même temps, on a mangé au Ninkasi juste avant, et c'était plutôt copieux.
Arrivés sur place, il y avait foule. Un panneau indiquait que les thermos étaient interdits. Ils avaient fait une consigne pour ça, et j'aurais adoré faire une photo.. on aurait dit un magasin de thermos!


Dans la Halle, on nous dirige vers le parterre, les places les mieux soit disant. Première impression, les chaises sont méga raides. Ce sont des strapontins en bois. Avec très peu d'espace devant. Rentabilité! Faut se tenir droit comme un i pour voir ar dessus les gens devant. Et pour faire rentrer tout le monde, on est plaqués contre les gentils voisins.
Big surprise de la soirée, c'est Alexandre Astier qui lance la nuit. Il est arrivé en béquilles, nous a fait faire des jeux débiles et est reparti. On a eu en prime un épisode de Kaamelott.. "si Joseph d'Arimatie a pas été trop con, le Graal c'est un bocal à anchois." Moins de deux que j'aurais préféré une nuit Kaamelott!!


Et ensuite on a enchaîné deux heures de courts métrages tous aussi absurdes les uns que les autres (à tel point que ne distingue pas les débuts et les fins tellement c'est n'importe quoi). Ça a permis de voir des trucs inhabituels, on a beaucoup rigolé. Notamment celui sur le gag qui tue. Je ne connaissais pas, j'ai beaucoup aimé. Ceux que j'ai trouvés sur youtube ne sont pas les mêmes..


Puis Sacré Graal. Incontournable. Et La Vie de Brian. Forcément. On aura raté Le Sens de la Vie.. que pour le coup j'aurais aimé voir, parce que c'est une interrogation que je trimbale depuis le primaire et j'ai toujours pas trouvé de réponse. Honnêtement je serais bien restée jusqu'au bout, bizarrement je ne me suis pas endormie (allez 5 minutes à la crucifixion, donc à la toute fin). Mais j'avais peur d'être fracassée le lundi au boulot. Et en plus on était vraiment vraiment mal assis.



On était allés faire un tour dans les gradins pendant un entracte, et je pense qu'on y aurait été mieux. L'écran était suffisamment grand, et au moins la configuration en escaliers donne une impression d'espace, on se serait sentis peut être moins aplatis  et on aurait pu se vautrer dans les chaises tout en voyant bien (chose impossible sur le parterre).

dimanche 20 octobre 2013

Morosité

En ce moment j'ai la sensibilité à fleur de peau. Je culpabilise pour tout. En triant ma boîte mail je me désabonne de newsletters qui n'ont plus lieu d'être.. et quand j'ai des messages comme ça, ça me fout le cafard.



Ils sont cons aussi!! Après y'en a des débiles comme virgin mobile qui font "on est so very sad que vous partiez. Sisi!" Alors déjà le so sad j'ai l'impression d'avoir une ado de 12 ans en face de moi, et le sisi j'ai à peine l'impression qu'on se fout de ma gueule. Ça déborde d'insolence.

*******
J'ai amené Noute chez la Véto. J'ai un chat anxieux. Elle récupère mon stress et elle est sous antidépresseurs!! J'exagère à peine, on lui a prescrit des tranquillisants aux plantes. En plus ça va la détendre pour anticiper le déménagement. Je m'en veux, je vais essayer de moins être à cran. La pauvre. La véto m'a aussi expliqué que les chats d'appartements ont une relation tellement exclusive avec leurs maîtres qu'ils sont très en demande d'attention et que la moindre contrariété perturbe leur équilibre. C'est un mal nouveau vu que le concept de chat d'appart est assez récent.
Pour plaisanter je disais qu'on est liées comme E.T. et Elliot, à savoir que l'une ressent ce que l'autre ressent. Mais pour le coup c'est vrai! C'est un cercle sans fin, je cafarde elle est mal, elle est mal je cafarde.

samedi 19 octobre 2013

ID Créatives 2013

Hier nous sommes allés avec des amis au salon ID Créatives. On profite de la soirée où c'est gratuit parce que les entrées sont beaucoup trop chères. On préfère dépenser les sous dedans qu'à l'entrée. C'est bien normal. L'année dernière j'avais été tellement déçue que je m'étais promis de ne pas y aller cette année. Pour le coup j'ai trouvé des trucs très chouettes cette année. Des papiers jolis, des tissus trop beaux, des boutons et des ptits bidules pour le scrap ou la couture. Je ne me suis pas ruinée. Dans la foulée j'ai relevé ce stand (Atelier d'Eole) qui fait des créations aussi sympas que leur papa, c'est tout à fait le genre de personnages à coudre que j'aime bien.


A l'entrée il y a souvent des installations kitsch. Cette année j'aimais assez ce qu'ils avaient mis. Surtout les éléphants et les ptit fantômes (j'ai le même à la maison, je l'adore.)




J'avais vu sur la pub "new secteur pâtisserie".. on l'a cherché. A part les stands habituels on n'a rien vu de convaincant. Si, un truc qui vendait de la pâte à sucre mais c'était pas très joli. Bref, je me demande après coup si c'était pas les installations halloween et circus de l'entrée. Et après rapide recherche ça doit vraiment être ça, car les créations Halloween et circus sont faites par une boîte qui fait deux démonstrations de déco de gâteau sur le salon.. j'appelle pas ça un "secteur".


Comme à chaque fois il y a de très chouettes produits, souvent pas donnés, mais au moins les trouve-t-on vu qu'à part sur la toile, on n'a qu'un choix de boutiques physiques plutôt formatées. Si l'on trouve de jolies choses chez Cultura par exemple, c'est quand même à 80% la même chose qu'à Loisirs et Crea (en terme de scrap tout du moins). Le salon a au moins le mérite de regrouper des boutiques de toute la France et de nous permettre d'avoir une plus large palette de propositions, et d'enrichir ses contacts. Après on peut toujours commander chez eux, on sait que ça fait vivre une boutique et qu'on va trouver ce qu'on cherche. Mais systématiquement je trouve qu'ils ne poussent pas le bouchon assez loin. Ils se reposent sur leurs lauriers les organisateurs de ce genre de salon. Moi je ferais une vraie salle de démonstration avec une scène et un écran, plein de chaises, pour que tout le monde profite des démonstrations sans s'agglutiner et se donner des coups de sacs devant un stand coincé entre d'autres, où le seul but de la manip semble d'être de gêner tout le monde. J'en parle parce que je sais que ça existe, pour avoir fait des salons sur d'autres thèmes au même endroit, où c'était mieux fichu. Et puis ça serait plus joli si c'était balisé en l'air, avec de jolis panneaux, pour mieux distinguer les thèmes, je mettrais des ballons, un coin expo avec des créations de chaque stand, pour que les gens voient tranquillement des choses et ensuite aillent sur les stands acheter le matériel nécessaire. Je ferais des fiches créatives.. bref.. je justifierais les 8€ d'entrée déjà. Parce que là, c'est pas évident de circuler. C'est toujours organisé en automne, où tout le monde a un manteau. En plus femme = sac à main = double encombrement. Quand c'est pas carrément la poussette. Encore qu'hier je trouve que c'était fluide. Il faut dire qu'on n'a pas fait les stands les plus peuplés comme Atilolou où pour trouver ses trésors il faut s'armer de patience et remercier les gènes d'être grande.
Mais dans l'ensemble je suis plutôt contente.
D'autant que là où je serais ensuite, il n'y a pas de salon comme ça.. faudra aller au moins jusqu'à Montpellier...

vendredi 18 octobre 2013

Ciné-concert

Cette semaine avec des amis nous sommes allés à un ciné-concert dans le cadre du Festival Lumière à l'Auditorium. Ils passaient un film de Hitchcock, Blackmail de 1929, avec l'orchestre pour jouer la musique devant. Je ne connaissais pas du tout ce film, qui est rudement bien fichu. Et d'avoir la musique en live c'est extra. C'était le principe du cinéma muet en plus, d'avoir les musiciens à côté. On perd juste un peu le fil quand d'un coup on entend une clarinette et qu'on cherche le musicien.. Ce film a la particularité en fait d'être hybride. Il a été fait muet, mais comme il est contemporain de l'arrivée du son certaines scènes parlantes ont été rejouées juste après. Il est sur la charnière entre les genres, parce que c'était le tout début (Blackmail est le premier film parlant britannique) et que les salles n'étaient pas encore équipées pour diffuser le son. Après avoir lu l'article wiki, j'ai bien envie de voir la version parlante aussi. La fin est mieux en plus. Mais avec la musique, super bien synchronisée en plus, c'est quand même une expérience à vivre.
J'avais fait exprès de ne pas me renseigner sur le film avant. Je pensais que blackmail signifiait "lettre anonyme". J'étais pas loin, ça signifie chantage. Je l'aurais appelé Guilty pour le coup. Un très bon polar, très bien joué. Le muet au départ c'est un peu marrant, comme quand on voit des gens faire le langage des signes et plein de grimaces, ça surprend la première minute, en plus c'est un petit peu accéléré, et puis après on glisse parce que c'est universel comme langage. Et très vite on se prend au jeu et c'est limite si on se passerait des "sous-titres".


Le film est très bien dosé entre suspens et humour. Bien construit, avec des images magnifiques. Il y a une surprésence de l'ombre qui prend souvent le pas sur les personnages réels. C'est très symbolique et photogénique, et ça rend vraiment très bien. J'ai adoré la scène au début où le type tend lentement la main vers son pistolet parce qu'il a vu la police dans le miroir, et on voit l'ombre de sa main s'avancer lentement, menaçante, vers l'arme. Et elle a une telle présence qu'on a l'impression que quand l'ombre va la toucher, les policiers seront foutus. Tout est dans la projection et le reflet, c'est très beau. En plus ça donne un élément clef qu'on ne comprend que bien plus tard. Quand on pense que le film a presque 100 ans! Ceci explique peut être qu'à l'époque la légitime défense n'était même pas envisagée.

Une scène m'a plu, où dans les transports en commun ya un sale gamin qui soûle tout le monde.. je n'avais pas reconnu Hitchcock avec son bouquin à gauche.

Insidious 2

Le weekend dernier je profitais de voir Greg pour aller voir la suite d'Insidious. Le film qui m'a fait flipper un an. Je savais donc pertinemment que si je voyais le 2 seule j'allais passer aux infos pour avoir fait une crise cardiaque au ciné, et ça aurait lancé la légende comme pour Se7en (paraît qu'il y avait des ambulances à la sortie du ciné.. après l'avoir vu je me dis qu'ils avaient dû projeter le film à une salle de CE1). Donc il fallait qu'on soit deux. Et pour faire les choses à fond fallait même qu'on revoit le 1 juste pour rappeler à Greg qu'il n'y a pas de religion dans celui-là, contrairement à Conjuring. Et histoire de flipper double aussi.

C'est marrant parce qu'en revoyant le 1, j'angoissais à l'avance des passages qui m'avaient fait peur la première fois, mais du coup ce sont d'autres passages qui m'ont fait peur. Et même que le monstre je l'aime bien maintenant.

Ceci dit, il faut revoir le 1, le 2 étant la suite immédiate. Et en plus ça explique des trucs du 1. Bref, ils sont très bien brodés ensemble, ce serait dommage de les dissocier. Visiblement il va y avoir un 3, j'applaudis l'initiative. J'ai rien contre les suites quand c'est prévu du départ et que c'est bien foutu.

J'aurais juste aimé qu'il se débarrasse du violoniste fou qui arrache les oreilles quand on voit le titre, c'est le seul passage déplaisant. Ensuite, c'est extrêmement bien construit, on flippe souvent pour rien, il arrive à créer une angoisse en jouant sur les autres films qui nous ont donné l'habitude qu'il se passe systématiquement des choses aux mêmes moments clichés.. et lui s'amuse à faire qu'il ne se passe rien, ou alors pas ce à quoi on s'attend, ou pas tout à fait au même moment ou de la même façon, et à nous surprendre autrement. Son imaginaire est très chouette, il réinvente les codes classiques. Ceci dit j'ai moins été sensible au "monstre" du 2.. parce que ça n'est pas un démon comme dans le 1, c'est juste humain. Et ça fait moins peur. En plus il a un peu joué la facilité en utilisant des trucs un peu classiques, mais ça reste efficace. Et il dose très bien les moments d'humour.

J'ai adoré les scènes avec la sale de piano, ça m'a rappelé la grande scène de Les Autres qui me colle des frissons à chaque fois que j'y pense.

On a trouvé qu'ils avaient magnifiquement casté Elise et la grand mère jeunes pour les flash-backs. On a aussi pensé que l'inventeur du Youpala musical devait être sacrément dérangé. Comme si c'était pas assez bruyant déjà comme engin.

Je crois que Wan a eu une enfance traumatisante ou alors il aime torturer les enfants, mais à chaque fois il leur fait arriver des trucs pas cools qui me parlent d'une force!! Avec la sale maison hantée des parents, le nombre de flips que je me suis payés à être paralysée au milieu de la nuit. A chaque fois dans ses films j'ai l'impression qu'il comprend ce que j'ai vécu.

Bref, le 2 dans la veine du 1, je suis fan de la série et de l'imaginaire de Wan par la même occasion.